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15 mars 2017 3 15 /03 /mars /2017 08:56

La ronde est une danse de textes et d'images, où chaque participant écrit sur le blog d'un autre sur un même thème.

En ce mois de mars, c'est sur l'incipit : "il vont où, les oiseaux" et sur le thème : cuisine(s) que dansent nos écrits. 

J'ai le plaisir d'accueillir ici Elise : tandis que je me glisse chez Noël Talipo que je remercie pour son accueil !

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Ils vont où les oiseaux dont tout le corps frémit,

migrateurs apeurés que le chasseur poursuit,

doux êtres innocents, planant sur des poudrières,

à tire d’aile ils vont par-delà les frontières,

on fait de gros cartons, ils s'écrasent sur terre,

on fait semblant de rien, on garde nos œillères,

ficeler, mitonner, des secrets d’officine,

bécasses, pauvres d’elles ! c’est tout vu en cuisine

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                     à partir de Melancholia de Victor Hugo

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Et la ronde tourne en ce sens :

 

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commentaires

R
- <br /> <br /> Quel est l'écho du sombre,<br /> Si même, sur les branches, <br /> la neige,<br /> Lourdement pèse<br /> Et , de sa masse blanche,<br /> les encombre...?<br /> <br /> Le sombre , tapi en contrastes,<br /> Tout de bois humide,<br /> Et les jeunes pousses éparses,<br /> patientent sous mars,<br /> Que la neige se change en liquide,<br /> - Le renouveau, et ses fastes...<br /> <br /> C'est alors une explosion lente,<br /> Le fin de la trêve,<br /> Et la nature reconquiert ses droits<br /> Avril et ses doigts de soie,<br /> Réveillent les sèves,<br /> En naissances exubérantes.<br /> <br /> Des boutons, s'extraient les fleurs,<br /> qui retenaient leur cri ,<br /> Tant que l'hiver,<br /> ordonnait de se taire...<br /> Maintenant sorties de leur abri,<br /> Elles osent la couleur.<br /> <br /> Les oiseaux, sortis d'on se sait où,<br /> Renouvellent chaque année ce phénomène,<br /> Peut-être nés de la nuit,<br /> Aussi profonde qu'un puits...<br /> … Ils font du parc leur domaine ,<br /> On en voit partout .<br /> <br /> Le ciel est strié de leurs aller-retours..<br /> Jusqu'au grand peuplier.<br /> L'oeil ne peut pas les suivre<br /> Les volutes qu'ils délivrent<br /> Ne cessent de se multiplier,<br /> En saluant le jour .<br /> <br /> L'ombre s'est faite plus légère ,<br /> Les heures ne sont plus étanches,<br /> Et basculent avec le printemps :<br /> Il a ôté ses gants<br /> Gagné contre la froidure, la manche ,<br /> Un souffle tiède réveille la terre...<br /> <br /> - <br /> <br /> RC - mars 2015<br /> <br /> <br /> <br /> -- réponse à un texte de Florence Noël<br /> <br /> <br /> --------<br /> <br /> quel est le poids de l'ombre<br /> <br /> <br /> pas un doigt d’arbre <br /> que la neige<br /> <br /> n’épuise<br /> <br /> viatique d’un désert<br /> <br /> où l’immobilité rumine<br /> <br /> <br /> quel est le poids de l’ombre<br /> <br /> à qui meurt et comment<br /> <br /> dire la rage lente des feuilles<br /> <br /> pour déchirer leur pulpe?<br /> <br /> <br /> un pinson fore <br /> l’heure blanche <br /> et noire <br /> des photos<br /> <br /> qu’on prend fouillant <br /> <br /> l’haleine<br /> <br /> les lèvres à même la vitre<br /> <br /> <br /> rousse<br /> <br /> la volute <br /> quand s’envole <br /> l’oiseau <br /> brusque du<br /> <br /> mystère :<br /> le mouvement qu’il dévide<br /> <br /> étire la béance<br /> <br /> entre l’œil et le cœur<br /> <br /> <br /> RC
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D
Hugo fourneau !
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Esquisses De Qui ?

  • Céline Gouel

Texte Libre

Quelqu’un de bien a dit « ce n’est pas le temps qui nous change, ce sont les gens et les événements qui nous rentrent dedans. »…
Parfois on se rentre vraiment dedans.
Après, tout dépend de l’impact,
Et du temps.