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5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 13:43

Le vent d'ouest souffle fort
Quand il s'unit au vent du nord
Sur le plateau dans la vallée
Au loin, une traînée
De pluie
Au loin, une vague sonore
Entre ciel et terre
Fait taire

L'oeil sec derrière la vitre sans buée
Accroché au mouvements insistants
Installe un vertige
A l'abri
Des hurlements
Des chevaux se mordant
Souffles rauques
Tout est gris et humide
Et le toit est solide.


La boue colle et glisse
Nerfs en coulisse
Traqués par ce courant
Venant du large
Grondant au loin
Parmi les arbres
Pliés

Maussade harmonie
Des sens du corps
Avec ce vent qui tord
Quand  l'ouïe
Se remplit
De deux rires surmontés
De cris gais aigus
Surplus, même enjoué.



Je marche sur un fil
Ce fil c'est moi
Elastique ou tendu
Je me marche dessus
Sans glisser
J'avance sur ce que je déplie
Tracé pointillé pointe des pieds
Marelle de flaques
D'où claquent des reflets
Et danse des rondes d'ondes
Pas de goutte de trop
Le vase encore semble large
Même les pieds dans la vase
Le lit de ma rivière
Cherche la mer

Etre plus large encore
Faire corps avec les vents

L'eau ne s'abîme pas sur les rochers
Elle joue
Et danse les marées.

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Esquisses De Qui ?

  • Céline Gouel

Texte Libre

Quelqu’un de bien a dit « ce n’est pas le temps qui nous change, ce sont les gens et les événements qui nous rentrent dedans. »…
Parfois on se rentre vraiment dedans.
Après, tout dépend de l’impact,
Et du temps.